La liquidation judiciaire de Scomedica a été prononcée le 25 avril. Société française de prestation de services dans le domaine pharmaceutique, filiale du groupe américain ApricusBio, elle employait 84 salariés et avait été rachetée l’été dernier. Le retard pris dans la commercialisation d’un médicament produit par le nouveau propriétaire, repoussé de début 2013 à début 2014, a conduit ce dernier à réduire le financement de Scomedica. Elle a également perdu en mars les contrats de son principal client, Novartis. Ils représentaient, fin 2012, 85% du chiffre d’affaires de la société. Un projet de reprise par un autre laboratoire est à l’étude, avec des garanties solides et la possibilité de réembauche des ex-salariés. Vingt-et-un salariés seront peut-être incorporés au laboratoire repris, a expliqué le porte-parole du comité d’entreprise, mais cela laissera quand même soixante personnes sur le carreau. Et tant que rien n’est fait, la totalité des employés sont dans le dénuement le plus complet, sans aucun accompagnement. La FCE exige un accompagnement social en lien avec une entreprise responsable qui respecte ses actionnaires, et surtout les salariés.