Le nouveau président élu du Leem, issu de GSK, a reçu pour la première fois, les organisations syndicales. Au programme les enjeux du secteur des entreprises pharmaceutiques qu’il estime « à l’heure des choix » avec trois affirmations « confiance, cohérence et compétitivité ». Il n’a pas masqué les difficultés, « succession de crises autour du médicament, discrédit sur la parole scientifique française, perte de repère du citoyen, voire du patient, politique de santé », il affirme qu’il existe des solutions…
Le Leem veut faire des propositions « pour le parcours de santé du patient avec un environnement administratif stable, une stratégie nationale de santé établie avec les pouvoirs publics dans le comité stratégique de filières, pour éviter un printemps enchanteur (dialogue avec l’État) et un automne meurtrier (loi financement de la sécu) ». Il propose une évolution des pratiques avec une approche plus sociétale (transparence des liens sans déballage).
La FCE-CFDT a rappelé que l’image de marque dégradée de l’industrie pharmaceutique était aussi due à la rétribution excessive des actionnaires pour les majors et à une demande répétée de baisse des taxes. Elle a réclamé un dialogue social de branche plus productif, une présence patronale au niveau européen dans le comité sectoriel de la chimie. Dans un contexte de mutation des différents métiers, l’investissement massif est la seule voie de relance du secteur en perte d’emploi. Il reste du chemin à faire… •