La Commission ministérielle Saintouil a rendu le 17 mai son rapport sur l’avenir du site Sanofi de Toulouse. Les dispositions de ce rapport reprennent en partie les revendications de la CFDT.
La direction du groupe a accepté le principe de discussions sur les bases avancées par le rapport.
Ce dernier précise que le centre de Toulouse serait compatible avec les autres unités de recherche que la direction de Sanofi veut regrouper en région parisienne, à Lyon et à Strasbourg. Il souligne que la fermeture des laboratoires Sanofi de Toulouse entraînerait « des pertes de compétences importantes pour le groupe, (…) un éclatement d’équipes performantes, la perte de moyens expérimentaux exceptionnels et la motivation de personnels totalement impliqués dans le succès » du groupe pharmaceutique.
La proposition majeure du rapport serait de transformer ce site en centre d’innovation ouverte. D’autres pistes sont envisagées (Spin off, Start up endogènes et exogènes). Les fonctions support s’organiseraient en soutien des différentes structures. Les propositions du rapport permettraient le maintien d’environ 500 emplois sur le site de Toulouse.
Même si le chemin vers une solution acceptable et cohérente risque d’être long, la FCE souhaite s’y engager. Elle reste mobilisée auprès des salariés pour atteindre son objectif de pérenniser le site de Toulouse dans Sanofi. Ses actions ainsi que la détermi-nation des salariés peuvent permettre de faire émerger un projet durable pour Toulouse.
Depuis la publication, une interfédérale CGT, Sud chimie, et la CFE CGC sans la CFDT a exposé un désaccord. Elle dénonce un piège, mais cette position est trop négative. C’est dommage : la CFDT estime de son côté, qu’il y a une brèche permettant des négociations. La CFDT propose de faire une consultation des salariés du site de Toulouse pour légitimer les négociations avec la direction.