La deuxième réunion paritaire de négociation sur les salaires minima de la branche s’est terminée par un constat d’échec. Au-delà des écarts entre les positions de chacun, c’est l’absence réelle de volonté au sein de la délégation patronale d’aboutir à un accord qui a frappé l’équipe des négociateurs de la FCE.
Bien que cinq des six organisations syndicales (sauf la CGC) aient demandé une revalorisation de la grille de 57 euros et une révision des classifications, la chambre patronale est restée arc-boutée sur sa proposition initiale (1,7% au 1er février et 2% pour les niveaux 1A à 4A). La conclusion malheureusement s’impose : il n’y aura aucune revalorisation des minima ou primes associées !
La FCE-CFDT condamne cette pratique de « sanction collective » qui voudrait ainsi récupérer sur les salaires l’augmentation des taxes sur l’industrie pharmaceutique décidées par le gouvernement dans le cadre de la loi de finances 2012. Autant dire que les futures négociations sur la structure de classifications s’annoncent difficiles.