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LA SANTÉ MENTALE : UN DROIT UNIVERSEL

Encart Si, de nos jours, la « santé mentale » fait partie de notre quotidien, cela n’a pas toujours été le cas. Né dans la première moitié du XXe siècle, dans les pays anglosaxons, le concept de mental hygiene s’est rapidement transformé en mental health, dès les années 1960. En France, il faudra attendre les années 1993-1995 pour que la « santé mentale » connaisse enfin une croissance considérable et devienne un référent actif pouvant définir des réalités institutionnelles.

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Pharmacie Médiator : après le rapport de l’IGAS, l’heure des décisions a sonné

Le rapport argumenté de l’IGAS est accablant pour le système de gestion du médicament. ..

Le rapport argumenté de l’IGAS est accablant pour le système de gestion du médicament. Il confirme la réalité humaine dramatique de personnes malades ou décédées. Il rappelle le difficile métier des acteurs de la sécurité sanitaire au regard des spécificités biologiques de chaque personne. Il révèle l’attitude « anesthésiante » et les pressions exercées pendant 35 ans du laboratoire Servier. Il pointe les défaillances de la chaîne sanitaire particulièrement en pharmacovigilance : lourdeur de l’AFSSAPS, multiplicité des structures sanitaires, absence d’écoute des opinions minoritaires, inadéquation de la politique de remboursement du médicament, procédure trop souvent exceptionnelle de la réévaluation du bénéfice/risque malgré des risques signalés dans d’autres pays, etc. Il condamne les liens méconnus d’intérêts des experts, la présence « inacceptable » et institutionnelle d’un membre du Leem dans les organes de décision. Il signale les responsabilités politiques et le manque de l’usage du principe de précaution.

Il confirme en grande partie l’analyse de notre fédération. Le médicament et les vaccins sont, en utilisation contrôlée, des facteurs fondamentaux de progression de l’espérance de vie et d’avancées thérapeutiques notables. Nous plaidons depuis de nombreuses années pour une modification substantielle de l’attitude d’acteurs de la santé. L’industrie pharmaceutique devra retrouver la confiance de la population sous condition d’accepter une remise en cause profonde de ses pratiques. Sa recherche permanente du profit perçu au détriment des malades, salariés ou citoyens depuis de nombreuses années, ternit son expression et sa crédibilité d’acteur important de la santé. Les médecins et pharmaciens informés quasi uniquement par l’industrie pharmaceutique n’acceptent toujours pas le principe de formation continue au cours de leur vie professionnelle. Les pouvoirs publics doivent renforcer les règles de suivi du médicament après la commercialisation. La réévaluation d’un médicament doit devenir systématique. Les liens entre experts, scientifiques, leaders d’opinion hospitaliers, professeurs, politiques et industriels doivent être connus, réglementés et sanctionnés en cas d’abus.

Notre fédération œuvre pour renforcer la sécurité sanitaire, meilleur garant pour défendre les patients et les salariés de l’industrie pharmaceutique.

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