Plus de 60 militants des 31 sections de la liaison Sanofi se sont réunis deux jours durant en présence, de Dominique Bousquenaud, secrétaire général de la fédération. Les lois Macron et Rebsamen ont été présentées par Jean-Louis Baudy, délégué fédéral. Les débats ont montré l’intérêt des militants pour le sujet, malgré l’attente des décrets. Les élus réfléchissent d’ores et déjà à la problématique du regroupement des instances.

Le secrétaire du CHSCT du Trait, en Normandie, a relaté le combat mené pour réaliser une enquête RPS et une expertise. Après plus de deux ans et deux jugements favorables au CHSCT, la démarche a abouti et un plan d’actions a été mis en place. Un exemple de détermination sans faille, salué par tous.

La stratégie CFDT sur les NAO est percutée par la nouvelle stratégie du groupe et par la dégradation du climat social. Les militants ont discuté des augmentations et de la nécessaire dé-précarisation des emplois dans l’industriel.

La stratégie du groupe a été dévoilée début novembre. Avec sa réorganisation du groupe, toutes les activités seront impactées, en particulier la santé animale, les génériques et l’industriel. Une économie de 1,5 Md d’euros et la suppression de plusieurs centaines de postes par an sont prévus d’ici à 2018. Dans la production, des discussions ont commencé sur la compétitivité. Les élus CFDT ont pointé le fait qu’il ne peut pas s’agir d’un accord de compétitivité stricto sensu, le groupe Sanofi n’étant pas en difficulté.

Le débat et les échanges sur le droit syndical n’ont pu être qu’effleurés, faute de temps. Après la mise en place d’un nouvel accord au niveau du groupe, non signé par la CFDT, les accords de droit syndical sont dénoncés les uns après les autres dans les sociétés.