Face à la dégradation de la situation de la filière de la distribution du médicament, une délégation de la FCE a été reçue à sa demande lundi 7 octobre par deux conseillers du MRP. La perte structurelle de chiffre d’affaires depuis plusieurs mois fait peser de graves menaces sur l’emploi. Les raisons principales tiennent au calcul de la nouvelle marge, au développement du générique (perte de 9 cts d’€ par boite !) et la concurrence de la vente directe des laboratoires pharmaceutiques.

Cette distorsion de concurrence des labos pèse sur les répartiteurs en France qui respectent la mission de service public (stock, délais, 90% des médicaments disponibles, etc.). Près d’un tiers des médicaments distribués s’effectue par de la vente directe alors que la moyenne observée en Europe est de l’ordre de 6 à 8%. Les répartiteurs sont soumis à la taxe « ACOSS », alors que les laboratoires pratiquant le direct n’en sont pas redevables !

Les mesures envisagées par le PLFSS 2014 inquiètent aussi les salariés car les problèmes soulevés en seraient encore décuplés.

Les conseillers du MRP ont dit l’impossibilité pour les pouvoirs publics de revenir sur la marge à 6,68% au regard du déficit des comptes de l’assurance maladie… Les conseillers du ministre ont été attentifs aux arguments avancés par la délégation, ont demandé un chiffrage de nos propositions et ont promis d’œuvrer pour que la demande de rendez-vous auprès du ministère de la Santé dont dépendent les entreprises de répartition soit couronnée de succès.

Pour un emploi pour tous avec la FCE-CFDT…