Suite aux négociations ouvertes dans la Fabrication et le Commerce des produits à usage pharmaceutique, parapharmaceutique et vétérinaire (IDCC 1555), la FCE-CFDT a signé l’accord relatif au télétravail et donnant ainsi un cadre pour du télétravail régulier, ou occasionnel, basé sur un double volontariat : salarié/employeur.
Il incite à lister les tâches télétravaillables, et pas seulement les postes qui permettent d’élargir la possibilité d’accès au télétravail. Le télétravail dans des circonstances exceptionnelles ou cas de force majeure y est aussi bien défini. Il y est indiqué une fréquence préférentielle à maximale de 3 jours par semaine ou 12 jours par mois.
Prévenir l’isolement, respecter l’équilibre vie personnelle / professionnelle, respecter les plages horaires et temps de repos ainsi que le droit à la déconnexion sont des points incontournables de cet accord.
Il peut aussi faciliter la vie professionnelle des femmes enceintes, des seniors en fin de carrière, des salariés aidants, des salariés en situation de handicap ou des salariés souffrant de maladie évolutive ou chronique invalidante.
Au titre de l’égalité professionnelle, il y est rappelé l’égalité d’accès au télétravail, à la formation, au déroulement de carrière. La pratique du télétravail peut être aussi adaptée aux alternants ou aux salariés occupant un nouveau poste.
Il y est formalisé que, dans le cadre de la prévention de la santé des salariés et de l’exercice du télétravail dans de bonnes conditions, l’employeur doit mettre à disposition des télétravailleurs l’équipement nécessaire et adapté (informatique ou non) et doit dispenser des formations aux outils, au management à distance.
Les modalités concernant le refus à l’accès au télétravail, la réversibilité, le report de jours, le rôle des partenaires sociaux CSE-CSSCT y sont aussi inscrites.
Pour la FCE-CFDT, cet accord va permettre aux équipes syndicales d’aborder une négociation du télétravail en entreprise, avec de solides bases de travail en complément des revendications.