Dans un climat difficile, depuis de nombreux mois les militants se sont battus pour améliorer les mesures du PSE et les engagements de la direction sur la restructuration de la recherche du groupe en France. Après d’âpres négociations, un projet d’accord a été soumis à la signature. Le 14 janvier, l’ensemble des adhérents CFDT des 5 sites concernés s’est prononcé majori-tairement pour la signature de cet accord.

Cet accord est majoritaire car signé par la CFDT première organisation, et la CFTC.

Il a été conclu dans le cadre de la loi de sécurisation de l’emploi qui confirme le rôle des organisations syndicales ayant la volonté de s’impliquer dans un dialogue renforcé.

La CFDT a obtenu des mesures conséquentes sur toute la phase de volontariat du plan, ainsi que sur les transferts, les reclassements internes, voire externes, notamment en ce qui concerne la formation et la reconversion des salariés.

Cette signature n’est qu’une étape dans le processus qui se poursuit maintenant en Comité central d’entreprise. Nous serons très vigilants dans l’application de l’accord jusqu’à son terme. Pendant cette période, la FCE-CFDT sera intransigeante quant au respect des engagements concernant le site de Toulouse.

Elle exigera des garanties supplémentaires à obtenir lors de la mise en place des plateformes de Toulouse dans la perspective d’une autono-misation décidée par la direction, pour sauvegarder plus de postes de travail que n’en présente le projet actuel.

Certains opposants ont préféré prendre à partie nos militants, les menacer ou dénaturer les avancées. Ces attitudes ne sont pas responsables de la part de militants syndicaux de quelque organisation que ce soit. La FCE condamne fortement ces exactions. Mais cela ne fera pas faiblir notre détermination à obtenir une solution acceptable et acceptée pour chacun, à exiger que la direction investisse plus dans une politique de santé pour mettre au point des médicaments au service des patients.