Depuis le démarrage en septembre 2014 jusqu’à la dernière séance de négociation le 2 avril, la FCE n’a pas ménagé ses efforts pour porter ses revendications. Finalement, un accord de branche sur la formation professionnelle a été proposé à la signature.
Un certain nombre d’éléments de cet accord mérite quelques améliorations notamment la rémunération des jeunes en contrat de professionnalisation et les efforts supplémentaires pour les publics prioritaires. Cependant, la détermination de la délégation CFDT à chaque séance de négociation et ses propositions constructives ont permis à d’autres points d’aboutir :
– Il est clairement inscrit que les formations éligibles au compte personnel de formation (CPF) ne peuvent être des formations au poste. Celles-ci relèvent du plan de formation des entreprises.
– Notre revendication forte défendant le droit des salariés à temps partiel d’accéder à des formations comme des salariés à temps complet a été entendue par la chambre patronale. L’accord prévoit un abondement de 150% aux heures manquantes pour des formations éligibles au CPF, dans la limite de 150 heures pour tous les salariés. De plus, en amont de la recevabilité du dossier de la VAE, les salariés peuvent bénéficier également de cet abondement dans la limite de 7 heures.
– Lors de départ en formation, les frais de garde d’enfant et de parent à charge sont payés par l’OPCA de branche.
– L’entretien professionnel est aussi mieux précisé par rapport au silence de la loi sur ce point. Le bilan du parcours professionnel indique qu’une progression salariale se fait notamment via une augmentation individuelle, une évolution de classification.
Au vu des avancées obtenues, la FCE signe cet accord de formation professionnelle. Ceci permet aux salariés des petites entreprises de la branche «Fabrication et du commerce des produits à usage pharmaceutique, parapharma-ceutique et vétérinaire » de bénéficier d’un cadre contractuel auquel leurs employeurs ne peuvent se déroger.