L’égalité professionnelle fait partie des droits défendus par la FCE et cela ne date pas d’hier. Lorsque la chambre patronale a proposé fin novembre 2014 l’adaptation de l’accord du 2011 à la loi du 4 août 2014 en matière d’égalité, la FCE-CFDT en a profité pour apporter des améliorations par des négociations. Elle a largement contribué à enrichir les textes de la version initiale.
La philosophie de l’égalité professionnelle est mieux expliquée dans ce nouvel accord. Certes, il est très important de bien clarifier l’esprit de l’accord mais la FCE-CFDT ne saura se satisfaire uniquement d’une simple retouche. La délégation CFDT a bien préparé ses arguments afin de défendre et de porter ses revendications jusqu’au bout des négociations, qui se sont terminées le 2 avril.
Cet accord rappelle qu’il ne doit avoir aucune discrimination en fonction du sexe lors de l’embauche et au cours de la vie professionnelle. L’employeur doit appliquer ce principe de non-discrimination à sa politique de formation et d’évolution salariale et professionnelle de ses salariés sans distinction de sexe. Les entreprises doivent s’engager à assurer, lors des révisions annuelles, l’égalité de rémunération pour un même travail, à un même niveau de compétence, entre les femmes et les hommes.
Afin de préserver l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle, l’accord prévoit le maintien de salaire pendant le congé de paternité. Le temps partiel choisi doit être favorisé et ne doit pas être un obstacle à l’évolution professionnelle ni à l’évolution de rémunération.
La présentation annuelle de la statistique et de la politique de non-discrimination entre les femmes et les hommes lors du recrutement et tout au long de la vie professionnelle sera faite aux instances représentatives du personnel qui pourront proposer des améliorations.
Engagée énergiquement durant ces négociations, la FCE obtient des avancées et signe cet accord pour l’égalité professionnelle et veillera à son application dans les entreprises.