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Pharmacie GSK une grève payante

François Chérèque est venu soutenir les salariés de l’établissement d’Evreux de GSK en grève le 12 mars dernier

François Chérèque est venu soutenir les salariés de l’établissement d’Evreux de GSK en grève le 12 mars dernier. En effet, le groupe pharmaceutique a annoncé 848 suppressions d’emplois en France sur un effectif total d’environ 5 500. Pour le seul établissement d’Evreux, ce sont 798 emplois supprimés sur 1 600 salariés. De plus, près de 500 intérimaires ont été renvoyés depuis quelques mois. Pourtant, GSK a réalisé plus de 5 milliards de bénéfices en 2008.

Après une semaine de grève, les salariés ont obtenu une prime de 5 000 euros nets tout en maintenant les salaires et les primes d’équipes. Le Plan de sauvegarde de l’emploi doit maintenant être négocié. Au moment où la direction générale s’augmente gracieusement, il est compréhensible que le partage des richesses soit mis en avant par les salariés. La FCE-CFDT condamne l’attitude méprisante de la direction qui avait refusé l’entrée du site à François Chérèque. Le déclenchement de la grève, la veille de sa venue, a finalement permis de rencontrer les salariés en présence des responsables de la fédération, de la région, de l’Union locale, du syndicat. Mais au-delà de la reconnaissance financière de tous les salariés, c’est la responsabilité sociale d’un grand groupe qui dégage de gros bénéfices qui est en question. L’ampleur des suppressions d’emplois, l’effet d’aubaine de la crise, l’industrialisation des bassins d’emplois sont autant d’enjeux à aborder. C’est pourquoi le syndicat chimie énergie Haute-Normandie, en lien avec la FCE et les structures CFDT, apportera tout son soutien à la section syndicale et effectuera toutes les démarches nécessaires à l’élaboration de contre-propositions industrielles.

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