Le comité de liaison de Sanofi continue son tour de France des sections. Ce mois-ci, il était sur le site de Montpellier. 

Outre un point sur chacune des entreprises du groupe, deux thèmes principaux ont été abordés :
– Préparation de la rencontre avec le nouveau directeur général de Sanofi, Olivier Brandicourt, prévue le 25 juin 2015.
– Sensibilisation à la Qualité de Vie au Travail (QVT).

Les principaux problèmes qui seront évoqués lors de la rencontre du directeur général sont :
-Le très grand nombre de postes non pourvus dans toutes les entreprises.
-La forte précarité dans les opérations industrielles (jusqu’à 40% sur certains sites).
-Une désorganisation majeure des fonctions support transverses.
-La dégradation des conditions de travail.

Qualité de vie au travail
Lors des NAO, le comité de liaison CFDT a demandé une négociation sur la QVT. La demande a été acceptée, à nous de venir avec des propositions. Des actions ont déjà été initiées sur certains sites. Les enquêtes Flash sur les conditions de travail réalisées sur les sites de Sanofi nous donnent, avec déjà près de 2000 réponses, un état des lieux d’une grande fiabilité.

Catherine Pinchaut, secrétaire fédérale, spécialiste des RPS, a fait une présentation / sensibilisation. Après une mise en perspective historique, aux niveaux européen et français (questions des RPS et du stress traitées au niveau européen dès 2004, définition du stress ; accord européen sur la violence et le harcèlement en 2006 ; déclinaisons en France en 2008 ; ANI sur la QVT en juin 2013), elle a donné des clés et des outils pour préparer au mieux ces négociations. Les bonnes raisons de négocier une QVT sont nombreuses (par ex. suite logique de la prévention des RPS ; image positive ; impact positif sur les conditions de travail, le dialogue social et in fine la performance économique et sociale). Huit champs ont été identifiés dans l’ANI. La méthodologie proposée est de réaliser un diagnostic partagé sur la prévention des RPS et les différents champs de la QVT pour déterminer les axes prioritaires de négo, et si possible au sein de groupes de travail ad hoc regroupant l’ensemble des OS et la direction, en se faisant accompagner si nécessaire d’un intervenant extérieur (ANACT, ARACT, expert, etc.).