Trois sujets ont été abordés lors du Comité national de branche du
9 novembre : la poursuite des travaux sur le développement durable, le point sur le groupe développement de la branche et la signature, ou pas, d’accords dans l’industrie pharmaceutique.
Nous avons poursuivi nos réflexions sur le thème retenu lors de notre précédente réunion sur le développement durable, à savoir le « condition- nement du médicament. Comment l’optimiser en termes de consommation de façon à réduire les déchets ? » Un groupe de travail de six membres est constitué pour établir un plan de travail efficace.
Autre point : la syndicalisation et le développement. Philippe Schmitt, en charge du groupe développement de la branche, a présenté le résultat des actions engagées en 2011 auprès des entreprises, des syndicats ou des liaisons. Il n’y a pas toujours des coups gagnants, mais un vrai savoir-faire est maintenant acquis.
Après un point sur les négociations en cours dans les trois CCN de la branche, le CNB s’est prononcé sur les deux textes soumis à signature dans l’industrie pharmaceutique « santé au travail » et « pénibilité ». Après trois années de négociation, un texte final sur la santé au travail reprend une bonne partie de nos demandes. Il traite des risques psychosociaux, du harcèlement, du stress, du passeport santé ou suivi médical qui est enfin pris en compte, quoique partiellement, du document unique et du plan de prévention qui est valorisé. Le texte évoque la commission médiation, reconnaît le harcèlement et retient des indicateurs de suivi. Mais, nous n’avons pas pu avancer sur le CHSCT central dans les groupes à établissements multiples ni sur des moyens supplémentaires pour les élus au CHSCT. Globalement le texte a été approuvé à une large majorité.
Par contre, le projet sur la pénibilité a été fortement rejeté. Même si le volet prévention était correctement traité, celui sur la compensation était inexistant. Un point noir qui n’est pas passé pour les militants. Ces deux positions ont été validées à l’exécutif fédéral.
Dans les prochaines semaines, ce sera au tour de la répartition et de FaVéDiag, de devoir se déterminer si nous nous engageons, ou pas, sur les accords de santé au travail et pénibilité, mais aussi égalité professionnelle, salaires, prévoyance et formation.
