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PETROLE Une réduction budgétaire inacceptable

Les salariés d’IFP énergies nouvelles ont appris avec surprise et consternation l'importante baisse, prévue par le projet de loi de finances 2011, de la dotation budgétaire allouée par l'etat à leur entreprise...

Les salariés d’IFP énergies nouvelles ont appris avec surprise et consternation l’importante baisse, prévue par le projet de loi de finances 2011, de la dotation budgétaire allouée par l’etat à leur entreprise (moins 20 millions d’euros soit 12 % de la dotation). Une réduction de 10 millions d’euros est de plus préconisée à l’horizon 2013. Le gouvernement s’appuie pour ces décisions sur l’audit réalisé dans le cadre de la réforme générale des politiques publiques.

Inacceptable, alors que les missions confiées par l’etat ont récemment été élargies vers les nouvelles technologies de l’énergie (NTE), en accord avec les priorités définies par le grenelle de l’environnement,

Inacceptable, car les conséquences de telles décisions seraient rapides et importantes, sur le plan de l’emploi à IFP Energies nouvelles, sur la richesse créée, mais aussi sur l’emploi induit. A long terme, une telle politique ne manquerait pas d’hypothéquer l’avenir de l’entreprise et à travers elle, celle du Groupe IFP. La filière « énergies nouvelles » française s’en trouverait donc fragilisée.

Inacceptable, car IFP Energies nouvelles a déjà conduit, ces dernières années, un important effort de réduction de ses dépenses de fonctionnement, auquel chaque salarié a personnellement contribué.

Et, de plus, contradictoire, car ces décisions iraient à l’encontre des priorités affichées par le gouvernement en matière énergétique. En effet, le projet de loi annonce que la stratégie énergétique s’appuie sur un effort de recherche scientifique et technologique pour permettre à notre pays de rester au premier rang mondial dans le domaine de l’énergie nucléaire et des hydrocarbures (parapétrolier), et d’améliorer sa position dans les NTE. Et l’IFP Energies nouvelles figure comme l’un des deux acteurs assignés à cette action !

Si les salariés comprennent que leur entreprise doit s’inscrire dans la démarche collective de réduction de la dépense publique, ils ne sauraient admettre que l’effort réclamé soit très au-delà de celui demandé aux autres opérateurs de l’etat. Cela dévaloriserait le fruit de leur travail, pourtant reconnu comme exemplaire, et mettrait en péril leur emploi.

Face à un tel projet, les équipes syndicales d’Ile-de-France et de Rhône-Alpes multiplient les interventions en lien avec la FCE auprès des responsables politiques. Dernier en date, le président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale. Une affaire à suivre…

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