Total va réduire ses effectifs (2000 personnes) en 2015, principalement par le biais d’un gel des embauches et des plans de départs volontaires dans l’exploration-production et le raffinage-pétrochimie, a annoncé jeudi 12 février le directeur général du géant pétrolier français, Patrick Pouyanné.
«Nous avons décidé de geler nos embauches. Alors geler, cela ne veut pas dire zéro. (…) Geler, cela veut dire une division par cinq à six de nos recrutements, dans l’amont, dans le raffinage-pétrochimie, et dans le marketing-services dans les zones matures, c’est-à-dire l’Europe», a déclaré le dirigeant lors d’une conférence de presse.
Total, qui va réduire drastiquement ses coûts et ses investissements, pour faire face à la chute du prix du baril, compte environ 100000 salariés à travers le monde.
Le groupe a également annoncé une réduction de moitié de la capacité de raffinage de sa raffinerie de Lindsey, en Angleterre, première étape d’un plan de restructuration de son outil de raffinage européen, en surcapacité chronique face à une consommation de carburants en baisse sur l’ Ancien Continent. 180 postes sur 580 sont concernés par cette restructuration.
La FCE et le Comité européen d’entreprise de Total sont en relation étroite avec nos amis anglais du syndicat UNIT qui considèrent que Total ne respecte pas ses engagements relatifs à la consultation des salariés en cas de restructuration, alors que le groupe vient de signer un accord mondial RSE avec IndustriALL Global Union