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PETROLE Total devient Total énergie

En proposant aux actionnaires un changement de nom du groupe à l‘assemblée générale, qui se tiendra au mois de mai, Total actera définitivement la rupture avec le tout-pétrole...

En proposant aux actionnaires un changement de nom du groupe à l‘assemblée générale, qui se tiendra au mois de mai, Total actera définitivement la rupture avec le tout-pétrole. Le groupe pétrolier est très critiqué dans son message vertueux sur l’environnement, et ce malgré des acquisitions de plus en plus importantes dans les énergies renouvelables. La stratégie de produire de l’électricité ou bien encore de transformer les plateformes de La Mède et de Grandpuits en bioraffineries n’est que de l’affichage pour de nombreux observateurs. Pour que l’annonce du PDG de TOTAL de devenir un groupe multi-énergie soit effective et crédible, il est dans l’obligation de restructurer le groupe bâti sur le tout-pétrole et d’acquérir d’autres compétences dans ces nouveaux métiers. En créant une nouvelle branche ONETECH, qui a pour objet essentiellement la transformation du groupe en un groupe multi-énergie, Total se donne les moyens de faire ce qu’il dit. L’objectif d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2030 est clairement affiché avec l’outil pour sa réalisation. Avec la crise sanitaire, l’opinion publique et les marchés financiers sont devenus encore plus sensibles à la problématique du réchauffement climatique. Total utilise cette contrainte pour en faire un atout. 

Dans cette transformation du groupe Total, la FCE-CFDT veut prendre toute sa place parce qu’elle y voit une recomposition du secteur énergétique en France, et en Europe. Des milliers d’emplois sont susceptibles de disparaître, d’autres seront créés, mais à quel prix social !? Nous savons tous que cette transition énergétique a un coût, et les salariés ne peuvent pas être la seule variable d’ajustement. Total a déjà annoncé la rémunération du dividende de ses actionnaires jusqu’à 2023, alors qu’il pratique le gel des salaires et supprime des emplois. Une rupture conventionnelle collective est en phase d’être conclue avec des syndicats maison et un syndicat catégoriel, RCC qui supprimera 500 emplois au minimum… tout cela n’est évidemment pas acceptable, et il est grand temps de nous mobiliser pour réussir une transition énergétique juste ! 

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