Le CNB pétrole qui s’est réuni les 16 et 17 octobre a travaillé sur la mise à plat et la présentation de toutes les structures de la branche, les axes revendicatifs, et le développement. Nous avons brossé l’ensemble des structures et collectivement nous y avons cherché un axe revendicatif. L’emploi, la sécurité, les salaires, la prévoyance seront les fils conducteurs de nos revendications.
Sur le développement nous avons situé la CFDT par entreprise en fonction du nombre de salariés, du résultat aux élections et du nombre d’adhérents. Il en ressort que la CFDT est présente dans le collège AM avec la CGC et la CGT mais est quasiment absente des deux autres collèges alors que la CGC et la CGT sont respectivement dans le collège cadre et ouvrier.
Si la CFDT représente bien dans ses revendications l’ensemble des salariés, des freins à l’adhésion des cadres existent. Nous avons validé la démarche d’une intervention du pôle développement de la FCE pour présenter les diffé-rents dispositifs existant et lancer une dynamique de développement.
Sur l’actualité de la branche, nous avons abordé l’avenir du raffinage en France à travers le rapport du contrat d’étude prospective qui nous a été remis dernièrement. Si la situation est inquiétante, au regard de l’évolution du pétrole aux Etats Unis, le CNB a validé le fait de travailler sur l’anticipation, afin de préserver l’emploi sur les territoires et maintenir et développer une industrie d’avenir.
Au niveau national, nous avons débattu de la réforme des retraites et des avancées obtenues par la CFDT. Le dispositif du compte pénibilité sera à prendre en compte à la branche.
La problématique du Front National en France a également été abordée lors de cette journée. Il en ressort que les équipes syndicales doivent montrer et valoriser auprès des salariés que la CFDT apporte des solutions concrètes en négociant et signant des accords. Ce qui permettra on l’espère de sortir de la méfiance, de la défiance et redonnera confiance aux Français.
