Lors de la dernière réunion de mise à jour de l’accord sécurité de 1995, la FCE-CFDT a regretté la lenteur du travail qui laisse la loi dépasser le contractuel.
Avec un accord innovant la branche pétrole n’a pas su rester en avance pour peser sur les évolutions législatives. Trop de lenteur pour faire avancer le dossier voit la loi sur les risques technologiques votée avant l’aboutissement d’un avenant de modernisation.
Dans ces conditions, les débats parlementaires ne font référence qu’à l’accord de la chimie, ce qui est dommage pour la branche pétrole. Le peu d’empressement de l’Ufip et l’obstruction systématique de la CGT en sont largement responsables. Dans ces conditions, les négociations reprendront après le vote de la loi et intégreront les dispositions sur les CHSCT, les entreprises extérieures et les diverses prérogatives qui seront prévues.
La FCE-CFDT continuera de revendiquer des dispositions innovantes pour accroître la sécurité des sites à risques, puis la négociation d’un accord santé au travail pour le compléter.