La négociation salariale de la branche pétrole s’est déroulée le 28 novembre 2012. Dans le contexte économique actuel, la CFDT est fière de ses résultats
– +2% sur les minis, homogène sur l’intégralité de la grille,.
– Recommandation de 1,1% sur les salaires réels,
– Le Revenu Minium Annuel Garanti est porté à 20 400 €, soit 1700 € par mois.
– Renforcement de la clause conventionnelle sur le reclassement du personnel au sein de la branche.
– Amélioration rédactionnelle de l’application de la sur-majoration conventionnelle afin de garantir qu’elle s’applique à toute la catégorie OETAM
Suivent des éléments qualitatifs sur le renforcement de la clause de cadration et la reconduction de l’engagement de progression pour tous les salariés avec une clause dite « filet ».
Ensuite des éléments de dialogue social prévoient l’ouverture de négociations sur le contrat de génération et l’amélioration de l’accord santé au travail.
La CGT a, comme à son habitude, eu des revendications irréalistes, irresponsables et démagogiques que l’UFIP refuse depuis des années, et tente de faire croire qu’elle aurait signé si elle avait été soutenue.
Avec responsabilité, la CFDT a préféré la sécurité des propositions, qui permettront de meilleures négociations d’entreprise sur les salaires réels, pour les équipes qui ont cette possibilité et une sécurité sur le pouvoir d’achat des salariés qui n’ont pas la chance de pouvoir améliorer les choses.
Cette année encore, les Pétroplus se sont invités à la réunion. En début de séance, ils ont fait part de leurs inquiétudes et demandé aux patrons de l’UFIP de tout faire pour éviter une fermeture du site de Petit-Couronne et dans le cas extrême de fermeture, dont personne ne veut, le reclassement des salariés dans les établissements de la branche. La délégation FCE-CFDT, par sa signature, a obtenu l’engagement de reclassement dans la négociation.
La CFDT, c’est s’engager pour chacun, agir pour tous ! .