La réunion du bureau de liaison de Total s’est tenue les 24 et 25 juin à Lyon. L’ordre du jour était chargé puisqu’après avoir fait le tour de l’actualité des différentes liaisons au niveau français et européen, les militants ont abordé le renouvellement des responsables, la syndicalisation mais aussi le projet d’accord sur « la sécurisation de l’emploi et la préservation des dispositions sociales de la société » concernant Totalgaz.
C’est suite à une annonce parue dans la presse, en mars dernier, laissant supposer que le groupe Total pourrait mettre en vente sa filiale Totalgaz, que la CFDT, forte de son expérience de TIGF et de Carling, a immédiatement demandé l’ouverture d’une négociation axée sur la sécurisation de l’emploi, bien qu’aucun projet ne soit arrêté. Pour la CFDT, les salariés devaient être acteurs de leur avenir et peser dans le choix d’un éventuel repreneur.
Cet accord, s’il est signé, sera intégré dans le contrat de cession. Il assurerait, entre autres, en cas de cession ;
– L’impossibilité de licenciement économique contraint, et de mobilité contrainte ou forcée pendant une période de 3 ans.
– Le maintien de tous les accords d’entreprises, usages, engagements unilatéraux,
– La renégociation de tous les accords groupe et aboutir à des accords de niveau au moins équivalent (intéressement/participation, plans d’épargnes, mutuelle, prévoyances, CET, etc.).
– L’obligation de prise en charge de toutes formations individuelles, externes, permettant aux collaborateurs de faciliter une réorientation professionnelle.
– Le versement de différentes primes selon la filiale.
– La proposition d’au moins 20 postes par an sur 3 ans au sein de la direction M&S.
Si le projet d’accord remis aux organisations syndicales le 27 juin reprend bien tous les engagements pris par la direction du M&S lors de la dernière réunion, il proposera alors des garanties aux salariés qui contraindra le futur repreneur dont on ne connaît pas les intentions.