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PÉTROLE Les conclusions de la table ronde sur le raffinage

Le 22 juin 2011, le ministre a réuni les acteurs de la filière pour une séance conclusive et la présentation de son plan d’action pour le raffinage...

Le 22 juin 2011, le ministre a réuni les acteurs de la filière pour une séance conclusive et la présentation de son plan d’action pour le raffinage. Il propose d’agir sur trois axes : améliorer la compétitivité des industries du raffinage, assurer des débouchés pour les produits raffinés et préserver l’emploi en anticipant les restructurations.

Sur la compétitivité, le ministre « épingle » les mouvements sociaux des dockers et ceux des raffineries qui seraient une part du problème. Le gouvernement s’engage à prendre en compte les questions des industriels liées aux règlementations sur les risques. Il s’engage aussi à rechercher des investisseurs étrangers.
Le gouvernement lancera une réflexion européenne sur le raffinage et, pour éviter des distorsions de concurrence, il fera la promotion d’une taxe carbone aux frontières de l’UE. Il s’engage aussi à d’agir pour que les règlementations communautaires n’entrainent pas de délocalisations.

La France consomme 80 % de gasoil et 20 % d’essence. Aussi, afin de pérenniser les débouchés le gouvernement envisage de mettre en place un comité de suivi des énergies renouvelables. Ce comité devra faire le point sur l’incorporation d’agro-carburants dans l’essence et le gasoil qui se fait aujourd’hui sans tenir compte des consommations, ce qui renforce le déséquilibre actuel.

Pour l’emploi, le gouvernement souhaite que dans les bassins industriels concernés, s’établisse un dialogue entre les services de ressources humaines et ce, afin de faciliter la mobilité des salariés vers d’autres secteurs, en fonction des besoins industriels locaux. Pour cela, il va mettre en place un contrat d’études prospectives au niveau national et local, cofinancé par l’Opca C2P et l’Etat. Il permettra d’examiner le poids et l’effet d’entrainement économique du raffinage et pourra servir de base aux négociations de GPEC. Enfin il envisage de favoriser l’émergence de projets industriels alternatifs avec la contribution de l’AFII. A l’exemple de la raffinerie LBI de Berre.

La FCE-CFDT marque toutefois sa déception car rien n’est annoncé quant au rééquilibrage des taxes entre gasoil et essence, rien sur l’anomalie de la taxe Fillon sur les anticipations pénibilité, et rien sur la politique de recherche où le budget de l’IFP perd 12 %.

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