Les 5 et 6 juin, les membres du Comité national de la branche pétrole se sont réunis pour le premier CNB de la nouvelle mandature ouverte par le congrès de Marseille.
Avant d’engager les débats sur les thèmes d’actualité qui tiennent à cœur aux militants, le point a été fait sur les nominations des suites du congrès.
Il a été rappelé que l’industrie du pétrole est essentiellement présente sur sept syndicats chimie énergie. Il a été remarqué que tous les animateurs des branches territoriales ne sont pas encore désignés. Un vide qui devra vite être comblé afin qu’ils puissent participer au prochain CNB des 24 et 25 octobre 2012.
Le CNB a pris connaissance du nouvel organigramme fédéral ainsi que de l’organisation de la mise en œuvre du plan de travail.
Cette réunion du CNB a été l’occasion pour le nouveau secrétaire fédéral chargé de la branche, Yannick Bernard, de rencontrer les militants du secteur et d’échanger avec eux sur les problématiques de la branche.
Les débats ont été axés sur la situation du raffinage et les différentes actions entreprises pour sauver cette industrie en France et en Europe. En France, et suite à la table ronde de 2010-2011, différentes études sont en cours. Les travaux du contrat d’étude prospective (CEP) vont être engagés dès la fin juin.
Bien que le gouvernement ait indiqué dans son plan d’action l’ouverture d’une mise à plat de la situation au niveau européen, force est de noter que ce travail est enfin envisagé grâce à l’action des militants de Pétroplus. Concernant la situation des entreprises, plusieurs grèves sur la plateforme chimique d’ExxonMobil, illustrent le ras-le-bol généralisé des salariés dont les conditions de travail se dégradent sans réelle reconnaissance. Du coté de Total, le grand chambardement organisationnel entrepris sollicite beaucoup d’énergie et de temps militant. Pour le CNB, il est clair que de l’implication des équipes militantes dans les entreprises dépendent les conditions de vie au travail des salariés pour demain. .