Après une absence d’accord salarial en 2010, la FCE-CFDT a tout mis en oeuvre pour revitaliser le dialogue afin d’aboutir à la conclusion d’un accord de branche pour 2011.
– Au 1er janvier 2011, tous les minima seront majorés de 1,9 %, cette augmentation pouvant aller jusqu’à 4 % pour les plus bas coefficients de la grille.
– La rémunération annuelle garantie (RMAG) est majorée de 2,6 % et ainsi portée à 19 200 euros soit 1 600 euros par mois. En outre, les travailleurs postés bénéficieront d’une amélioration de leur prime de quart.
– L’accord comporte une recommandation de révision des salaires réels de + 1 % sur la partie du salaire mensuel inferieure à 7 300 euros.

Cet accord comporte également d’autres dispositions qualitatives : égalité professionnelle dont celle entre les hommes et les femmes, et l’ouverture d’un débat sur les effets de la loi sur les retraites.
Pour la FCE-CFDT, cet accord devra être complété par des accords dans les entreprises sur les rémunérations réelles améliorant ainsi les dispositions conventionnelles.

Dans les deux mois à venir, les entreprises vont avoir les négociations annuelles obligatoires sur les réels, ce résultat est à améliorer. Nous ne devons pas oublier que nos rémunérations réelles ont besoin d’être réévaluées, nos pouvoirs d’achats ayant été fortement amputés en 2010.

Dans les entreprises, il faudra également veiller à ce que les clauses qualitatives de cet accord soient suivies d’effets. Certaines dispositions sont récurrentes et les employeurs doivent en présenter les résultats lors de l’analyse statistique des rémunérations dans les entreprises. Les équipes doivent demander des comptes sur l’application de la clause filet, sur la mesure de l’égalité professionnelle.