Nos partenaires

A la une

TROUVEZ LE SYNDICAT LE PLUS PROCHE DE VOUS

Pétrole L’avenir du raffinage est à construire

Le rapport de la table ronde sur le raffinage, a été analysé par le groupe de travail de la branche pétrole...

Le rapport de la table ronde sur le raffinage, a été analysé par le groupe de travail de la branche pétrole. On est bien obligé de constater que le raffinage a poursuivi sa restructuration. Depuis l’annonce de l’arrêt de la raffinerie de Flandres, Pétroplus a présenté le projet d’arrêt de celle de Reichstett. Et depuis quelques semaines des menaces pèsent sur celle de LyondellBasell sur l’Etang de Berre.

Le rapport conclut : « des perspectives d’évolution de la consommation des produits pétroliers à l’horizon 2020/2030 qui se solderaient par un recul de la demande de 20 % par rapport à 2005, ce qui pourrait induire la fermeture de 2 ou 3 raffineries si aucun investissement n’est effectué ». En cause, la réduction de consommation des véhicules, l’incorporation de biocarburants et le développement des voitures électriques.

Les marges de manœuvre pour influer sur cette perspective sont très limitées. Rééquilibrer le parc automobile (essence/diesel) prendrait 15 ans, tout en intégrant l’essor des véhicules électriques. Le déséquilibre production/consommation d’essences (excédentaire), gazole (déficitaire) sera toujours prégnant. Le rapport préconise des investissements. Mais ces investissements ne résoudront que partiellement le déséquilibre essence/gazole.

Pour que l’avenir du raffinage ne soit pas celui de la conclusion pessimiste du rapport, la FCE fait quatre propositions : l’investissement industriel, le rôle des acteurs dans le raffinage, la politique de recherche et les bassins d’emplois de Basse Seine et de Berre. L’objectif de la fédération est de donner, au travers une étude prospective, des perspectives à ce secteur fragilisé. Ce travail permettrait d’examiner les investissements nécessaires, les modalités de financement et de mesurer le poids et l’effet d’entraînement économique du raffinage. Il permettrait aussi de réaliser une approche collective et mutualisée des emplois du secteur à partir d’une GPEC territoriale intégrant les incidences sur les emplois supports, la sous-traitance et les emplois induits. Concernant le bassin de Saint-Nazaire, la perspective, par exemple, de cogénération pour participer à l’alimentation électrique de la Bretagne, doit être examinée.

À LIRE AUSSI

Send this to a friend