Le 26 septembre, les rencontres paritaires pétrole ont été marquées par la colère des organisations syndicales à propos de l’emploi et de l’organisation de la négociation sur la mise à jour de l’accord sécurité. Journée contrastée ? Non ! Pour la commission paritaire nationale de l’emploi (CPNE), les syndicats ont protesté sur le manque d’informations actualisées distribuées par la chambre patronale.
Pour la FCE, cette crise est la conséquence d’une absence de réflexion sur l’évolution des missions de la CPNE. Le comité de branche a réfléchi à la possibilité de rendre plus efficace cette instance. Elle fera des propositions dans ce sens aux autres partenaires sociaux.
En revanche, la révision de l’accord sécurité va s’accélérer. Après un an d’analyse minutieuse du texte de l’accord de 1995, les partenaires sociaux se sont donné l’échéance de fin novembre pour le moderniser. L’enjeu est ambitieux mais le bon travail préparatoire déjà effectué permet de le rendre réaliste.