Le 8 février dernier avait lieu la négociation sur l’emploi. La CFDT y affichait des revendications claires et concrètes en lien avec la réalité de l’emploi dans le Pétrole. Les patrons n’ont pas la volonté d’aller sur du concret et préfèrent rester sur des incitations.  Pour la CFDT, sans engagement ferme et concret, nous ne serons pas n mesure d’engager notre signature. 

Le lendemain, nous avons abordé le sujet de la pénibilité. Cette première réunion avait pour objectif de lancer la négociation. Pour les patrons, les 4 ans (maximum) d’anticipation prévus dans la convention collective ne sont pas remis en cause. Seuls les salariés qui auront des droits au départ anticipé dans le cadre du compte personnel de prévention de la pénibilité (C3P) auront une partie des 4 ans d’anticipation dans le cadre  de la cessation anticipée d’activité (CAA) conventionnelle et l’autre au titre du C3P. 

Pour la CFDT plusieurs points doivent être abordés dans cette négociation :
– Quantifier le nombre de salariés potentiellement concernés par le C3P sur les différents critères.
– La perte d’avantage d’entreprise si le salarié part à la retraite au titre du C3P 
– Un revenu plancher pour un départ en CAA 
– La portabilité des dispositifs CAA 
– Mise en place de mesure de prévention de la pénibilité, pour la réduire.

Pour la CFDT, l’objectif est bien de réduire la pénibilité et non de l’augmenter pour 
obtenir des compensations.