Dans le cadre d’une étude appelée GEO (Global Excellence One), le groupe pétrolier ExxonMobil a établi des concepts de concentration des activités supports dans les pays “socialement compétitifs”.

Le 12 septembre, lors d’un CCE extraordinaire, la direction de Esso a annoncé sa décision d’appliquer les structures, soi-disant proposées par le groupe (comme si elle avait le choix…).
Le CCE considère que la société devient captive des prestations fournies par ExxonMobil et juge la situation préoccupante pour l’avenir des salariés. Il a décidé d’enclencher le processus de droit d’alerte interne (art. L 435-5 du Code du travail). La première phase a consisté à demander à la direction des réponses précises sur des questions d’ordre économique et social.

Le 1er octobre, le CCE estimant les réponses de la direction (limitées à deux transparents) trop succinctes, a décidé de mettre en œuvre la phase suivante. Elle permet le recours à une expertise économique et l’intervention des commissaires aux comptes de l’entreprise. A suivre…