Nos partenaires

A la une

TROUVEZ LE SYNDICAT LE PLUS PROCHE DE VOUS

PÉNIBILITÉ Une « Flash mob » pour la reconnaissance de la pénibilité

Le 31 mai, afin d’offrir une couverture médiatique à notre campagne pour la reconnaissance de la pénibilité, la Confédération et les URI ont organisé dans les grandes villes des « mobilisations éclairs » entre 12 et 14h00...

Le 31 mai, afin d’offrir une couverture médiatique à notre campagne pour la reconnaissance de la pénibilité, la Confédération et les URI ont organisé dans les grandes villes des « mobilisations éclairs » entre 12 et 14h00.

Le pari est réussi pour les militants qui ont participé à ce nouveau type d’action. Ainsi, à Paris ils étaient des dizaines dont plusieurs de la FCE : autour d’un échafaudage, dans leurs vêtements de travail des ouvriers s’échinent péniblement à la tâche, dans la fumée et un vacarme assourdissant. Puis soudain, des manifestants orangés et vitaminés à la CFDT appellent à la négociation et brandissent des pancartes rappelant les situations de pénibilité que rencontrent de nombreux salariés (bruit, chaleur, produits toxiques, horaires décalés). Aujourd’hui, l’enjeu est de pousser les entreprises et les branches à ouvrir de réelles négociations.

La FCE a écrit le 28 avril dernier à l’ensemble des chambres patronales de son champ professionnel pour exiger l’ouverture de négociations sur la pénibilité. La loi sur les retraites de 2010 ouvre une brèche qui peut permettre aux équipes syndicales de négocier dans les entreprises avant la fin de l’année 2011. Elle impose aux entreprises de plus de 50 salariés dont plus de 50 % sont exposés à des facteurs de pénibilité d’ouvrir des discutions avec les organisations syndicales ou, à défaut, d’établir un plan d’action. Si l’entreprise ne le fait pas avant le 31 décembre, elle encourt une pénalité équivalente à 1 % de sa masse salariale. La loi contient également un volet compensation, un dispositif expérimental et facultatif à négocier au niveau des branches professionnelles.

Même si le contenu de la loi ne nous convient pas, il ouvre une « fenêtre de tir » dans laquelle nous devons essayer de nous engager. Cela peut nous permettre de mettre en place des dispositifs sur lesquels nous pourrons revenir et renégocier dans les prochains mois. Il nous faut donc maintenir la pression.

À LIRE AUSSI

Send this to a friend