Patrick Pierron est né le 27 octobre 1961 dans la région de Metz en Lorraine. Après avoir obtenu un CAP d’électrotechnique, il fait l’école des métiers de Gaz de France à Nantes de 1979 à 1981.
Il commence son parcours professionnel au centre de distribution électricité et gaz de Metz comme agent petites interventions mixtes chez la clientèle et monteur distribution à Sarreguemines et Forbach en mai 1981.
Durant cette première période, il suit des cours du soir qui lui permettent d’obtenir en 1985 deux brevets professionnels, l’un concernant l’électricité l’autre le gaz. En 1988, il intégre la centrale thermique de La Maxe comme électricien au service de maintenance.
Il adhère à la CFDT en 1985. En 1987, il intègre l’équipe du syndicat lorrain FGE pour impulser une politique de développement en direction des jeunes embauchés. Cet investissement le conduit au poste de secrétaire général de la caisse mutuelle et d’activités sociales de Metz de 1989 à 1993.
En 1991, il pilotera la délégation de la fédération dans une instance de coordination de l’ensemble des caisses mutuelles.
C’est dans ce mandat national qu’il fera ses premiers pas face à une CGT majoritaire et très souvent hégémonique. Situation inconnue jusqu’alors, puisque la CFDT à Metz est première organisation avec plus de 50 % de représentativité depuis l’origine.
De 1993 à 1997, il occupe la fonction de responsable régional CFDT Lorraine, Alsace, Champagne-Ardenne et Franche-Comté pour le compte de la fédération gaz électricité. Durant cette période, il œuvre pour réussir la fusion des syndicats FGE et FUC situés sur son territoire. Tâche ardue car une majorité d’équipes ne veut pas de ce rapprochement avec les structures du privé.
Après plusieurs mois de débats internes et un travail en profondeur avec les observateurs extérieurs, quatre syndicats chimie énergie sont constitués dans le grand Est en 1997. C’est tout naturellement que Patrick Pierron devient le secrétaire général du syndicat chimie énergie Lorraine (3e syndicat de la FCE).
En janvier 2000, il devient secrétaire fédéral à la fédération chimie énergie chargé du suivi de la branche des industries électriques et gazières ainsi que du secteur économie, emploi et société.
