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Partager les richesses de l’entreprise

Un des enseignements de la crise sociale et politique que nous traversons aujourd’hui est sans conteste le refus par les citoyens d’accepter les inégalités et les injustices...

Un des enseignements de la crise sociale et politique que nous traversons aujourd’hui est sans conteste le refus par les citoyens d’accepter les inégalités et les injustices. Elles sont criantes, avec des décisions injustes et incomprises, comme celle concernant la fiscalité et notamment, la suppression de l’ISF. Ceci sans concertation et sans réflexion sur une réforme globale qui redonnerait du sens à l’impôt et à son utilité. Ces injustices minent notre société et pourraient bien mettre à mal notre démocratie. La question de la répartition des richesses produites par les entreprises est au cœur de cette problématique. Alors qu’une partie des travailleurs n’arrivent pas à vivre dignement de leur salaire, se loger, se nourrir, se chauffer, se déplacer, les plus fortunés gagnent toujours plus. Ces dernières décennies ont, en effet, été marquées par une évolution importante de la répartition des richesses. La part réservée aux travailleurs s’est vue pour partie transférée pour rémunérer plus fortement le capital.

Pour la FCE-CFDT, les richesses produites par les entreprises doivent être équitablement réparties. Elles doivent servir à leur développement, par l’investissement, notamment dans la recherche et l’innovation. Elles doivent assurer une juste rémunération de l’ensemble des salariés. Permettre une protection sociale financée pour partie avec les cotisations versées par les salariés et les entreprises. Assurer aussi, mais de manière raisonnée, le revenu du capital investi. L’entreprise doit également contribuer à la solidarité et au développement du territoire ou du pays par le biais de l’impôt. 

L’entreprise du 21e siècle est construite sur un modèle étendu. Centrée sur son cœur de métier, elle sous-traite bon nombre de services et d’activités de production. La création de valeurs est différemment répartie entre les acteurs. Pour les salariés des entreprises donneuses d’ordre, cela se traduit souvent par une évolution de leur rémunération globale : salaire, participation, intéressement, prévoyance, compte épargne-temps. Il n’en va pas toujours de même pour les salariés des entreprises sous-traitantes, ou de services. Il y a là aussi, une véritable injustice qui n’est pas acceptable.

Pour la FCE-CFDT, face à cette situation, la colère des salariés est légitime. Toutes et tous contribuent à la création de richesse des entreprises. C’est sur l’ensemble de la chaîne de valeur et dans les entreprises que doivent être mis en place des systèmes de redistribution, pour l’ensemble des salariés. C’est une question de justice sociale ! 

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