Le groupe Retraite fédéral s’estréuni le 9 octobre pour faire un point sur l’actualité du dossier retraites.Pour cette occasion, Virginie Aubin, secrétaire confédérale en charge dudossier, est venue échanger avec les membres du groupe. Après la remise durapport Delevoye et de ses préconisations, nous sommes dans une nouvelle phasede concertation autour de la future réforme. Le président de la Républiquevient de lancer, avec un premier débat à Rodez, la concertation citoyenne. Nousvous invitons à y participer et à faire connaître nos propositions. Lecalendrier et la méthode de la nouvelle concertation avec les organisationssyndicales ont également été arrêtés. Celle-ci devrait prendre fin en décembre,avec un projet de loi pour le mois de mars, et un vote au Parlement en juin. Nousne sommes pas dans le cadre d’une négociation, mais la CFDT entend tout de mêmes’exprimer et porter ses revendications. Si elle est favorable à un régime universel,plusieurs mesures préconisées dans le rapport Delevoye sont à améliorer, commele niveau de pension minimal devant être, pour nous, au niveau du SMIC pour unecarrière complète. Les questions d’indexation des pensions, de réversion, de majorationpour enfants, de pénibilité doivent être revues et améliorées. Enfin, deslignes rouges sont clairement infranchissables, comme l’introduction d’un âgepivot à taux plein à 64 ans ou des mesures paramétriques pour financer undéficit créé par la non-compensation des exonérations de cotisation du CICE, duforfait social ou de la désocialisation des heures supplémentaires. Dans lesIEG, les concertations se poursuivent avec les employeurs autour d’undiagnostic des conséquences possibles de la réforme pour les salariés sur lerégime spécial. L’objectif de la FCE-CFDT est clair : pérenniser lesystème de retraites par répartition et obtenir plus de justice sociale. Mettreen place les mesures nécessaires pour que l’ensemble des salariés et ceux des IEGne soient pas lésés par cette réforme.