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Paritaire sur les retraites

Lors de la paritaire sur les retraites du 29 janvier, l’Union des industries chimiques (UIC) a souhaité mettre trois points à l’ordre du jour ....

Lors de la paritaire sur les retraites du 29 janvier, l’Union des industries chimiques (UIC) a souhaité mettre trois points à l’ordre du jour : carrières longues, mises à la retraite par l’employeur, et accord Casaic (cessation anticipée des salariés âgés des industries chimiques). Les deux premiers points faisaient l’objet d’un projet d’accord global, le second d’un avenant à l’accord initial signé en 2000. La FCE-CFDT a rappelé que les départs pour carrières longues étaient la priorité. Elle souhaitait que les mises à la retraite par l’employeur soient discutées dans un second temps. L’UIC n’a pas tenu compte de ces remarques. La discussion s’est engagée sur l’ensemble des sujets.

Pour les carrières longues, l’allocation de départ sera versée sur les bases de l’article 21 ter. Elle sera portée à 6 mois après 40 ans d’ancienneté, celle-ci étant calculée jusqu’à 60 ans au lieu de 65. L’UIC a clairement refusé d’appliquer l’article qui concerne les congés de fin de carrière. Quant à l’effet rétroactif, elle soutient que cette clause est juridiquement difficile à appliquer. Seule solution : une signature rapide de l’accord pour qu’un nombre maximum de salariés puissent partir en retraite.

Concernant les mises à la retraite par l’employeur, nous n’avons pas obtenu qu’elles se fassent en concertation avec les salariés. En revanche, les contreparties se feront en emplois et formation professionnelle. A chaque mise à la retraite par l’employeur correspondra une embauche d’un contrat de qualification, ou initiative emploi, ou autre. A trois, correspondra une embauche d’un CDI. Dans le volet formation professionnelle, la formation qualifiante et la gestion prévisionnelle des emplois et compétences sont passées sous silence. Le niveau des indemnités soulève encore de nombreuses interrogations. Des approfondissements, notamment juridiques, doivent être menés. La FCE y travaille.
Quant à l’accord Casaic, l’UIC propose un avenant, permettant aux salariés qui le souhaitent, de bénéficier du dispositif après le 31 décembre 2004. Cet avenant permet en définitive aux salariés éligibles d’intégrer le dispositif, tout en partant au plus tard 24 mois après leur adhésion. Il s’agit donc de reconnaître l’accord Casaic uniquement comme outil de gestion des suppressions d’emplois. Quel est alors l’intérêt réel du salarié qui travaillera deux ans de plus ?

La FCE a pris acte de la décision de l’UIC de soumettre les textes à signature le 9 février. Compte tenu des interrogations qui subsistent et des vérifications juridiques encore à faire, nous avons décidé de prendre le temps nécessaire à la réflexion avant d’émettre un quelconque avis sur les suites à donner à ces accords.

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