La FCE CFDT considère la paritaire sur les risques industriels comme positive. Suite à la catastrophe de Toulouse, une dynamique s’est engagée pour renforcer l’accord de 1992 sur « l’amélioration des conditions de travail, d’hygiène et de sécurité ». Le travail en bonne intelligence avec certaines organisations et la volonté commune d’avancer sur le sujet a mis la délégation patronale devant ses responsabilités.
Suite à l’inter fédérale CFDT/CFTC/CFE-CGC/CGT du 27 février, la FCE CFDT a porté une déclaration liminaire qui a permis d’adopter une position partagée sur la nécessité de négocier prioritairement les conditions du recours aux entreprises extérieures. Avec comme toile de fond le projet de loi sur « la maîtrise des risques technologiques », d’autres thèmes seront abordés (évaluation et gradation des risques, prérogatives des IRP, santé au travail, travail de nuit
).
La FCE CFDT a soumis à la négociation un texte encadrant le recours aux entreprises extérieures. La prochaine paritaire du 5 avril sera consacrée à son approfondissement.
La suite des négociations est toutefois à nuancer car certains points d’achoppement apparaissent. L’UIC considère que les PME ne peuvent satisfaire aux exigences de sécurité à la hauteur attendue par les organisations syndicales. Elle envisage un accord incitatif et non contraignant. Et l’habilitation d’entreprises extérieures par un organisme indépendant lui semble problématique.
La FCE CFDT entend peser sur les négociations afin de parvenir à un accord innovant au sein des industries chimiques.
Contact :
Adria HOUBAIRI, Catherine PINCHAUT ( 01.44.84.86.61 )
ANNEXE AU COMMUNIQUE DE PRESSE
Les propositions de la FCE CFDT sur l’encadrement du recours aux entreprises extérieures reprennent les points suivants :
– la définition de critères d’habilitation et de validation des entreprises extérieures ;
– le suivi des indicateurs de ces dernières ;
– la formation des salariés des entreprises extérieures ;
– les problématiques de la sous-traitance en cascade ;
– l’implication des instances représentatives du personnel, et notamment le CHSCT ;
– le développement d’un partenariat durable entre entreprises utilisatrices et extérieures dans le but d’améliorer les conditions de travail, de renforcer le professionnalisme, de réduire la précarité des salariés des entreprises extérieures.