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Parcours professionnels : des enseignements intéressants

Dans le cadre de sa semaine de la qualité de vie au Travail, l’Anact (Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail) a fait réaliser un sondage par TNS Sofres sur les parcours professionnels.

Dans le cadre de sa semaine de la qualité de vie au Travail, l’Anact (Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail) a fait réaliser un sondage par TNS Sofres sur les parcours professionnels. Plus de 800 salariés, représentatifs de la population française, ont été interviewés. Présenté lors d’un forum à Paris le 29 mai, ce sondage fournit des éléments de réflexion intéressants et parfois étonnants.

Lorsqu’on leur demande de citer les aspects les plus importants pour leur emploi, 52% des sondés citent la rémunération, 44% les conditions de travail et 40% l’intérêt du travail. C’est chez les ouvriers que la rémunération est la plus citée (66%) et chez les hommes (61%), alors que seulement 43% des femmes la retiennent. Ce qui est plutôt surprenant compte tenu du retard des salaires féminins sur les salaires masculins.
Seconde surprise, 20% seulement des salariés se plaignent de leur rapports avec la hiérarchie. Le climat social est jugé bon par 71% des salariés.

La mobilité s’accroît. En moyenne, les salariés ont connu 4,2 entreprises. 61% des salariés ont changé de métier au cours de leur vie professionnelle. Qu’est-ce qui peut pousser un salarié à changer de travail ? Pour 33% c’est l’envie de progresser, 18% citent la pénibilité du poste qu’ils occupent et 13% la précarité de leur précédent emploi (CDD, etc.).

Que faut-il privilégier, vie privée ou vie professionnelle ? Cette question divise les salariés puisque la moitié grosso modo veut concilier vie privée/vie professionnelle et l’autre moitié aspire à des responsabilités plus importantes. Et pourtant, un chiffre intéressant, 80% des salariés sont prêts à consacrer du temps personnel pour améliorer leurs compétences.

A ce titre, 6 salariés sur 10 disent connaître les dispositifs de formation (bilan de compétences, VAE, DIF et CIF). C’est le bilan de compétences qui est le plus connu (71%). C’est aussi le dispositif le plus utilisé (21%). Viennent ensuite le DIF (12%), la VAE (12%) et le CIF (6%). Par contre, l’entretien professionnel avec la hiérarchie, porte d’entrée de la formation, fonctionne mal puisqu’ils sont 56% à estimer qu’il ne débouche sur aucune proposition concrète.

Cette enquête fournit donc des indications intéressantes et parfois contradictoires avec ce que nous ressentons sur le plan syndical. A nous de nous en saisir.

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