La 2e séance de négociation sur le télétravail, en présence de la CGI (la chambre patronale de la Distribution), de la Direction générale du Travail et des organisations syndicales, s’est déroulée ce 22 mars.
Rappelons que le télétravail doit être mis en place sur la base du volontariat, avec une période d’adaptation. Les postes éligibles doivent être définis et veiller à une bonne organisation des services.
L’employeur doit fournir au salarié l’équipement (informatique, écran, chaise, etc.) nécessaire à la réalisation de sa mission, une information et une formation sur l’installation et l’utilisation de celui-ci.
En se basant sur l’ANI signé en novembre 2020, la FCE-CFDT a demandé à ce que l’accord fasse le distinguo entre l’usage exceptionnel du télétravail, dans la période que nous traversons depuis un an, et l’usage normal, non contraint par des impératifs sanitaires.
Le respect du temps de repos et celui des congés pour obtenir un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée ont fait l’objet d’un débat qui n’a abouti, pour le moment, à aucun consensus.
La FCE-CFDT a demandé, à plusieurs reprises, la rédaction d’un article spécifique à l’évaluation des risques liés au télétravail, aux actions de prévention, tout en faisant référence au document unique.
Nous avons revendiqué une indemnisation de 2,50€/jour de télétravail, avec un plafond de 360€ annuel. Ce plafond est calculé sur un maximum de 3 jours télétravaillés par semaine (2,50 x 47 semaines = 352,50€).
Seule la FCE-CFDT a fait des propositions écrites et reste surprise par l’attitude de la chambre patronale qui, figée, n’a apporté aucune réponse au cours de cette négociation !!!