Le CNB papier-carton s’est tenu le 5 novembre. Il a fait le bilan des négociations en cours dans les différentes conventions collectives.
Dans la Distribution et le commerce de gros, la négociation va se poursuivre en 2014 pour actualiser les deux CCN (cadres et OETAM). La CFDT veut améliorer plusieurs dispositions : mise en place de jours de congé pour le PACS et de jours enfants malades pour les deux parents, amélioration des indemnités de départ en retraite et licenciement etc.
Dans le cartonnage, le régime de prévoyance est en fort déficit. La CFDT défendra, dans la négociation qui s’ouvre, le maintien des prestations actuelles en maladie et invalidité, en assumant une augmentation des cotisations.
Dans la Production Transformation deux négociations sont programmées : une sur le financement du paritarisme et une sur les salaires.
Il n’y a eu aucune augmentation des salaires minima en 2013. La prochaine paritaire a lieu le 6 février 2014.
La négociation sur le financement du paritarisme doit s’achever le 10 décembre. Chaque entreprise paierait une contribution assise sur la masse salariale. Deux points ont avancé : l’Unidis (la chambre patronale) ne réclame plus de cotisation salariale. Et l’association de gestion sera paritaire. Des points de désaccord persistent néanmoins. La CFDT veut un partage des fonds 50%/50% et pas 40% organisations syndicales/60% patronat, comme le propose l’Unidis. L’accord de 2002 qui régit le fonctionnement des paritaires a été dénoncé en novembre 2012 par l’Unidis. En février 2014, il sera caduc. Il faut donc espérer que les négociations aboutissent.
Par ailleurs le CNB a fait un bilan d’activité des CTB. La situation économique est variable d’une entreprise à l’autre. Certaines ont une forte activité avec des heures supplémentaires. D’autres connaissent une baisse du chiffre d’affaires
Les négociations se poursuivent dans de nombreuses entreprises sur le contrat de génération.
Il y a toujours des problèmes de conditions de travail. A la Cellulose de la Loire le CHSCT a fait arrêter une machine après trois accidents ! La pression sur les salariés existe dans certaines entreprises pour ne pas s’arrêter en cas d’accident du travail.
