La commission paritaire Instruments à écrire s’est tenue le 1er juin, avec deux sujets à l’ordre du jour : les salaires minima et l’avenir de la CCN.
1 SALAIRES MINIMA
Le SGIEC (syndicat général des Instruments à écrire) a proposé, dans un premier temps, une hausse de 1%. Puis, compte tenu du refus des OS, il a fait une seconde proposition à 1,3%. La CFDT aurait souhaité une augmentation plus forte. Mais elle signera cet accord. La FNIC CGT, qui est majoritaire, et qui n’a jamais rien signé, ne signera pas, et pourrait même s’opposer à l’accord. Il faut rappeler que, sans accord de branche, il n’y a rien, contrairement aux entreprises où les directions peuvent prendre des décisions unilatérales. Dans la branche, les employeurs n’ont que l’obligation de respecter le Smic. Heureusement que des syndicats comme la CFDT s’engagent, sinon les salaires minima, la prime d’ancienneté ou l’indemnité de panier de nuit seraient bloqués depuis toujours !
2 AVENIR DE LA CONVENTION COLLECTIVE
Les conventions collectives ayant moins de 5000 salariés ont l’obligation, d’ici à août 2018, de choisir une autre CCN de rattachement. C’est le cas de la CCN Instruments à écrire, qui couvre 1647 salariés. Les 3 organisations qyndicales représentatives (CFDT, CGT, CFE-CGC) ont demandé le rattachement à la CCN Chimie. Le SGIEC veut le rattachement à la CCN Cartonnage. C’est donc le ministère qui tranchera en sous-commission de restructuration des branches.
La FCE-CFDT a demandé une réunion rapidement (à la rentrée) pour étudier les différences entre les deux conventions collectives.