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PAPIER-CARTON FIBRE EXCELLENCE dans la tourmente

Depuis plus d’une année, les militants de Fibre Excellence négocient d’arrache-pied, en intersyndicale, (avec la CGT), le maintien de l’activité du site de Tarascon...

Depuis plus d’une année, les militants de Fibre Excellence négocient d’arrache-pied, en intersyndicale, (avec la CGT), le maintien de l’activité du site de Tarascon. Depuis l’annonce de l’actionnaire principal, de son désengagement de tout investissement, l’entreprise doit faire face à des difficultés économiques.

Les dirigeants ont donc saisi le tribunal de commerce de Toulouse pour répondre aux défis du maintien du site. Une procédure amiable qui ne permet pas de faire entendre la voix des salariés.

Aussi, la FCE s’est mobilisée auprès des militants pour interpeller les politiques nationaux (ministère du Travail, Bercy). Localement et nationalement, la section n’a pas ménagé sa peine pour solliciter les députés, maire, Région, afin de donner toutes les chances de préservation du site, et des emplois. Plus de 250 salariés, et de nombreux sous-traitants, sont directement impactés par la survie du site. 

La direction a, dans un premier temps, proposé un plan de survie jugé insuffisant par les militants car axé sur l’économie de masse salariale. Ces derniers ont œuvré avec efficience à l’élaboration de contre-propositions qui aideraient à dégager une économie substantielle permettant de sauver les emplois. Ces contre-propositions n’ont pas été entendues. Une ultime séance de négociation s’est déroulée début septembre en présence des dirigeants, OS, conciliateurs désignés par le tribunal de commerce. Si des avancées ont été obtenues, les garanties d’emplois n’étaient pas au rendez-vous, et les atteintes aux acquis sociaux (rémunérations, primes) toujours importantes. Les alternatives économiques (sous-traitance, maintenance) proposées par la CFDT et la CGT sont toujours écartées. A l’issue de la réunion, 4 accords ont été proposés par la direction. Ils ont été soumis à l’expression des salariés qui les ont rejetés à 62%. Aujourd’hui, l’entreprise s’est déclarée en cessation de paiement devant le tribunal de commerce qui devra statuer sur une mise en redressement judiciaire ou une liquidation à compter du 25 septembre. 

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