Le comité national de la branche (CNB) Papier Carton continue sa réflexion pour optimiser sa démarche, intégrée dans l’action des syndicats, sur l’action revendicative et le développement.
Tous les dossiers sont étudiés en se posant systématiquement les questions : ce sujet fait-il l’objet de réflexions dans la fédération, comment s’intègre-t-il dans la politique des syndicats, comment contribue-t-il au développement ? Cette approche doit permettre d’optimiser l’action de la branche dans l’action globale de la FCE-CFDT.
L’analyse de la situation économique de la branche a été faite avec l’aide du cabinet d’expertise Syndex. Le travail fait pour développer l’expertise dans les comités d’entreprise, là où c’est possible, porte ses fruits. La connaissance des différents secteurs papetiers s’affine. Dans l’hygiène, la connaissance est suffisante pour envisager, au deuxième semestre 2005, une rencontre de travail de l’ensemble des sections du secteur. Dans le Nord de la France, suite aux nombreuses expertises réalisées, la connaissance actuelle pourrait faire l’objet d’une présentation inter-secteurs du papier carton dans les comités territoriaux de branche. Objectif : avoir à terme, sur l’ensemble du territoire, une connaissance verticale par secteur et territoriale inter-secteurs. Les syndicats pourront alors intégrer ces données dans leur analyse économique.
Le CNB a poursuivi sa réflexion sur le travail de nuit. Le débat a été l’occasion d’élargir la démarche vers les questions de pénibilité. Le binôme en charge du sujet dans le CNB intégrera la commission qui doit élaborer les positions fédérales, et assurera le relais et la coordination avec la réflexion liée aux particularités de la branche.
La réflexion sur la formation professionnelle et les classifications a aussi été poursuivie. L’action sur la formation professionnelle s’inscrit pleinement dans l’objectif que la branche s’est fixé sur les classifications et l’évolution de carrière. Objectif qui doit être un élément de développement par le soutien que pourront apporter les militants en service aux adhérents.
En complément des formations organisées par les syndicats, un travail sera fait pour que les sections mettent en œuvre au mieux l’accord de branche. La vigilance doit porter sur la mise en place du droit individuel de formation, les entreprises ayant tendance à déplacer vers ce dispositif les formations qu’elles doivent inscrire dans le plan annuel, sans que les salariés ne donnent leur accord ni même aient été consultés !
