Le 23 avril, les Français se sont mobilisés pour exprimer leur vote lors de l’élection présidentielle. Les résultats de ce premier tour ont inscrit 4 candidats entête des suffrages, mais seul deux d’entre eux font maintenant la course à l’Elysée. La défiance envers les partis politiques traditionnels (PS/LR) est une évidence. Les craintes concernant un fort taux d’abstention sont en partie levées, celui-ci reste insatisfaisant, une majorité de français ,78,23 %, a exprimé sa confiance et son attachement à notre démocratie.
Le débat idéologique a eu lieu, n’en déplaise aux incitateurs à l’abstention et aux détracteurs de notre démocratie. Cette campagne électorale est inédite dans sa forme. Les réseaux sociaux ont pris une part grandissante et la communication est devenue essentielle. Le bipartisme gauche-droite et la suprématie des partis traditionnels sont remis en cause. Ceux-ci ont le devoir de changer s’ils veulent retrouver leur place sur l’échiquier politique. Les suffrages récents à l’international, notamment aux Etats-Unis et en Angleterre, font douter de la stabilité politique établie depuis plus de 50 ans et confirment la montée des extrémismes.
Le vote est l’acte de citoyenneté par excellence, c’est le moyen de faire fonctionner la démocratie et de protéger nos libertés. Voter est la possibilité de choisir ses dirigeants, ceux à qui nous accordons notre confiance, ceux dont les opinions sont les plus proches des nôtres et parfois, à défaut, d’écarter ceux que l’on ne veut absolument pas avoir comme élus. En aucun cas nous ne devons penser que le candidat arrivé premier le 23 avril est automatiquement vainqueur au second tour. Nous devons donc nous mobiliser et nous rendre aux urnes. Ni la perte de confiance envers les politiques, ni l’insatisfaction ou la colère, ne doivent nous faire perdre confiance en notre république et notre démocratie. S’abstenir, ou voter blanc c’est laisser les autres décider à votre place, c’est aussi perdre tout droit d’exprimer son mécontentement envers les politiques élus.
Au travers les élections présidentielles, ce sont des visions différentes de l’avenir de la France qui s’expriment par les candidats et avant tout par votre vote. La FCE-CFDT poursuivra son combat contre le FN, ce parti nationaliste, d’extrême droite et liberticide, qui mettrait la France en faillite, qui la renfermerait sur elle-même et l’isolerait en Europe et dans le monde.
La FCE-CFDT milite pour une France fondatrice et protectrice des libertés, pionnière en termes de justice sociale, une France solidaire, une France d’accueil. Elle appelle tous les électeurs à se mobiliser pour rejeter la candidate du Front National et voter pour le candidat du front républicain, Emmanuel Macron.