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Négos égalité professionnelle et salaires à l’ordre du jour

A l’ordre du jour de la Commission mixte paritaire du 29 mars dans la Plasturgie, l’égalité professionnelle entre hommes et femmes, et les salaires minima.

A l’ordre du jour de la Commission mixte paritaire du 29 mars dans la Plasturgie, l’égalité professionnelle entre hommes et femmes, et les salaires minima.

En présence de la représentante du ministère, la FCE-CFDT a proposé de nombreux amendements au projet d’accord patronal sur l’égalité professionnelle. L’objectif de la FCE étant d’échapper au catalogue de bonnes intentions en promouvant des actions concrètes. Ainsi, puisque la loi du 23 mars 2006 demande d’atteindre l’égalité totale des rémunérations entre les hommes et les femmes avant le 31 décembre 2010, il faut donc planifier des mesures pour y parvenir au niveau de la branche et de ses entreprises. Parmi les autres propositions de la FCE : un droit individuel à la formation « intégral » de 20 heures pour les salariés à temps partiel (et non plus au prorata du temps de travail) ; une majoration de 20 % de l’allocation de formation pour les formations hors temps de travail, de manière à couvrir les frais de garde des enfants ; un entretien professionnel systématique avant tout départ en congé de maternité ou d’adoption ; la création d’une commission égalité professionnelle dans toutes les entreprises de la branche dotées d’un comité d’entreprise ; et la création d’une commission nationale de recours pour les victimes de discrimination liée au sexe.

Concernant les salaires, la chambre patronale a annoncé qu’elle voulait changer la formule de calcul de l’accord Classifications/salaires de décembre 2004. Avec l’évolution du Smic, a-t-elle dit, cette formule conduirait à une augmentation automatique des minima de 2 à 3 %. C’est bien la démonstration qu’il s’agit d’un accord bon pour les salariés. C’est sans doute pourquoi la chambre patronale voudrait en changer. L’ensemble des organisations syndicales a donc refusé tout changement de la formule de calcul. Pour la FCE, en particulier, il est inacceptable qu’un accord signé soit remis en cause. La FCE a maintenu sa proposition, à savoir un premier cœfficient à 1 275 euros et une augmentation minimum de 40 euros au 1er janvier 2007.

Suite le 23 mai, puisque c’est à cette date que se tiendra la prochaine commission paritaire et qu’elle portera à nouveau sur l’égalité professionnelle et les salaires. D’ici là, la chambre patronale aura réuni ses instances et son nouveau président sera connu…

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