La réunion paritaire de la branche plasturgie le 10 décembre a permis des avancées :
1/la mise en place d’un « talon » favorable aux plus bas coefficients. Le premier coefficient 700 évoluera comme le SMIC. Les coefficients suivants 710 à 730 bénéficieront d’augmentations égales, en valeur absolue, à celle du coefficient 700.
2/en cas d’accord, les coefficients au-delà du 740 auront une augmentation en part fixe (la chambre patronale propose 15 euros aujourd’hui) et une augmentation en pourcentage. La CFDT est favorable à un tel système qui avantage les bas coefficients.
3/la rémunération des premiers coefficients cadres est améliorée, avec un calcul à la fois sur une base mensuelle et annuelle
4/les moyens en heures des représentants du personnel en commission classifications seront augmentés.
5/les diplômes de la formation initiale seront pris en compte dans le critère technicité, comme les CQP (certificats de qualification professionnelle).
Pour autant, des désaccords persistent et il y a encore des points à négocier :
1/ une grille avec un système cohérent d’évolution des coefficients basé sur une formule de calcul.
2/ l’exclusion du temps de pause, lorsqu’il n’est pas du temps de travail effectif, pour le calcul des salaires minima.
3/ un bilan de l’accord au bout d’un an, un droit à l’information des salariés sur le temps de travail, un doublement des heures pour les représentants des salariés en commission classifications, la possibilité pour une organisation syndicale de désigner un mandaté pour négocier dans les petites entreprises sans représentation syndicale.
L’action inter fédérale (CFDT, CGT, CGC, CFTC, FO), notamment la rencontre avec le ministère le 10 mars dernier, avait permis de faire évoluer positivement le projet dont la dernière version date de septembre : passage de 13 à 15 coefficients, augmentation du premier coefficient de 1154 euros à 1215 euros, calcul des salaires minima sur la base 35 heures alors qu’actuellement ils sont toujours sur la base 39 heures, passage de la prime d’ancienneté de 0,75% à 0,80% des salaires réels, diminution des seuils de points pour atteindre les coefficients, prolongement de la courbe de raccordement (filet de sécurité pour les plus bas coefficients en cas d’échec de la négociation annuelle) de juin 2006 à juin 2008.
La réunion du groupe technique paritaire du 9 janvier doit aborder, comme point principal, la question de la grille de salaires. La CFDT y viendra dans un état d’esprit exigeant et constructif.
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