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Négociation salariale

La porte entrouverte par le ministre d’Etat, de l’Economie, des Finances et de l'Industrie dans son courrier aux cinq fédérations permet aux présidents des entreprises EDF et Gaz de France et aux directeurs des ENN d’engager des négociations salariales.

La porte entrouverte par le ministre d’Etat, de l’Economie, des Finances et de l’Industrie dans son courrier aux cinq fédérations permet aux présidents des entreprises EDF et Gaz de France et aux directeurs des ENN d’engager des négociations salariales.

Les présidents d’EDF et de Gaz de France souhaitaient un engagement des fédérations pour aller plus loin dans le cadre d’une négociation salariale nouvelle formule. La délégation FCE-CFDT a rappelé qu’elle était dans la configuration d’une réunion de l’article 9 du statut, c’est-à-dire une négociation de branche. A ce titre, il revenait au président d’EDF, après concertation avec les fédérations, de prendre une décision pour l’ensemble des entreprises de la branche des IEG. A ce titre, la FCE-CFDT considère que la proposition faite par le président d’EDF n’est pas suffisante. Elle ne tient pas compte de la perte du pouvoir d’achat, cumulée depuis 1999. La modération salariale, dans le cadre de l’accord du 25 janvier 1999, était relative à la réduction du temps de travail à EDF et Gaz de France en partie financée par : une modération salariale sur la période de 1998, 1999 et 2000 (art.9), la réduction de 75 millions de francs des montants de l’intéressement sur la période de l’accord postérieur à 1999, et les 0,4 % de la masse salariale prévue pour les reclassements dans le cadre de la mise en place de M3E. Ce qui devait se traduire par une progression du pouvoir d’achat (mesures générales + mesures individuelles) d’au moins 1 % de 1998 à 2000. Il faut ajouter que ces mesures, conséquences directes de l’accord RTT d’EDF et Gaz de France, ont impacté, par le biais de l’article 9, le niveau des salaires des agents des Entreprises non nationalisées (ENN) et celui des pensions qui, de fait, n’étaient pas concernés par la modération salariale d’EDF et de Gaz de France. De plus, les entreprises ont également, de décembre 2000 à mars 2004, supprimé plus de 8 600 emplois.

Pour l’avenir, et dans la perspective de l’évolution de l’article 9 du statut national, la FCE-CFDT a indiqué qu’elle peut négocier des accords salariaux d’entreprise en complément de la décision unilatérale. En ce sens, la FCE-CFDT est prête depuis le 12 janvier 2004 à négocier le thème 5 de l’accord de méthode qu’elle a signé. Pour cela, il suffit d’en avoir la volonté. Il semble qu’EDF et Gaz de France soient résolus à ouvrir ce chantier. Nous verrons ce que les entreprises proposeront…

La porte entrouverte par le ministre d’Etat, de l’Economie, des Finances et de l’Industrie dans son courrier aux cinq fédérations permet aux présidents des entreprises ainsi qu’aux directeurs des ENN d’engager des négociations salariales. La FCE-CFDT dit chiche !

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