Les salaires étaient à l’ordre du jour de la réunion paritaire navigation de plaisance du 4 février. C’était la troisième sur le sujet. Six coefficients de la grille actuelle sont dépassés par le Smic. Utilisant le prétexte de la crise, la chambre patronale a proposé des revalorisations très faibles.
La FCE-CFDT lui a fait remarquer que, pendant les périodes de forte croissance du secteur, dans les années récentes, il n’y avait pas eu beaucoup de générosité dans les propositions salariales. Le patronat a décidément des arguments à géométrie variable… La FIN (fédération des industries nautiques) propose d’ajuster la grille au niveau du Smic, en ne revalorisant que très peu les coefficients au-dessus. Ainsi le dernier coefficient ouvriers /employés n’augmente que de 0,8 %. Et les revalorisations pour les agents de maîtrise et les cadres vont de 0,6 à 0,7 %. Cela entraine un tassement de la grille. Toutes les organisations syndicales ont considéré ces propositions comme totalement insuffisantes.
Une nouvelle réunion paritaire a été programmée le 18 mars. La chambre patronale va-t-elle sortir de son autisme ?