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Navigation de plaisance Salaires et convention collective : les négos se poursuivent

Les 2 et 3 octobre, deux paritaires se sont tenues dans la branche Navigation de plaisance. La première, sur les salaires. La seconde, sur la convention collective

Les 2 et 3 octobre, deux paritaires se sont tenues dans la branche Navigation de plaisance. La première, sur les salaires. La seconde, sur la convention collective. Au fil des paritaires, le front commun des organisations syndicales a fait évoluer les positions de la chambre patronale sur les salaires minima. Le 2 octobre, la Fédération des Industries nautiques (Fin) a finalement proposé un premier coefficient au Smic, et pour tous les coefficients une hausse de 36 euros au 1er novembre 2006. Pour la FCE-CFDT, il faut encore aller plus loin. Car depuis le dernier accord de juillet 2005, seize mois se sont écoulés et l’inflation approche les 2,5 %. Si la proposition patronale est favorable aux bas salaires, elle n’assure cependant pas le maintien du pouvoir d’achat des salariés dont le salaire est supérieur à 1 400 euros, c’est-à-dire d’une grande partie des techniciens et des agents de maîtrise, et de la totalité des cadres. La Fin n’a pas voulu faire évoluer sa position. Aucune organisation syndicale n’a donc signé. La FCE tentera une contre-proposition avec, si c’est possible, d’autres organisations syndicales.

La paritaire du 3 octobre a été consacrée à l’examen du projet d’une nouvelle convention collective nationale (CCN), en discussion depuis 2004. Ce projet est très en retrait par rapport aux CCN de 1979 (actuellement en vigueur) et de 2000 (signée par FO et la CGC mais jamais étendue du fait d’un conflit de champ d’application entre l’UIMM, patronat de la métallurgie, et la Fin ; elle incluait un volet prévoyance qui n’existe pas dans la CCN de 1979). Ainsi, la demi-heure de pause pour les salariés postés ne serait plus rémunérée. Dans certains cas, il y aurait moins d’élus au comité d’entreprise. Le déroulement de carrière des délégués ne ferait plus l’objet d’un examen tous les trois ans. La définition du travail posté serait limitative. Autant d’aspects inacceptables pour la FCE qui a aussi revendiqué, pour le collège ouvriers, la fin de la carence de 7 jours maladie, qui figure dans la CCN actuelle et celle de 2000, et qui n’existe pas pour les autres collèges. Un nouveau projet sera communiqué d’ici la paritaire du 22 novembre prochain.

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