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Nautique et plasturgie Pourquoi et comment

Dans les industries nautiques, la décision de l'extension de la convention collective signée en décembre 2000 est toujours en attente.

Dans les industries nautiques, la décision de l’extension de la convention collective signée en décembre 2000 est toujours en attente. Cette situation traduit une faiblesse syndicale, tant de la part des salariés que des patrons. Du côté de la plasturgie, les équipes syndicales seront questionnées sur le dossier des classifications.

Industries nautiques
Signée en décembre 2000, la nouvelle convention collective des industries nautiques n’a été déposée sur le bureau du ministre qu’en août 2001.

Depuis cette date, c’est l’attente de la décision de l’extension pour que les textes s’appliquent à toutes les entreprises du secteur.

Mais une telle attente n’empêche pas la fédération signataire et les entreprises adhérentes d’appliquer les nouvelles dispositions. Ce qu’elles pouvaient faire depuis un an.

Mais elles n’en ont rien fait. Alors, pas de nouvelles classifications ni de nouveaux barèmes de salaires minima.

Pas de dispositions de prévoyance non plus. Quant à la fédération patronale elle-même, elle n’applique pas les nouvelles règles relatives à la tenue des réunions paritaires.

La CFDT, non signataire de la nouvelle convention, observe en quelque sorte…

Mais force est de constater que cette situation traduit une faiblesse syndicale, tant du côté des salariés que du côté patronal.

Plasturgie
Dans la plasturgie, la négociation arrive à un tournant pour le dossier des classifications. Il s’agit maintenant (le 30 janvier, normalement) de se prononcer sur l’inévitable évolution du calcul de la prime d’ancienneté et ce compte tenu de la modification de la grille de coefficients et de l’évolution prévue du niveau des salaires minima.

D’un côté, les patrons proposent un nouveau calcul de la prime d’ancienneté sur la base des salaires réels, et de l’autre, la CFDT défend un calcul sur la base des salaires minima.

A cet enjeu s’ajoutent la définition précise de la mise en œuvre de l’accord (qui reste à conclure) et les modalités de formation des commissions de suivi dans les établissements.

Dans les jours qui viennent, les équipes syndicales seront à nouveau questionnées afin que les avis les plus nombreux rendent toujours plus pertinente l’équipe de négociation sur un dossier qui pourra faire figure d’exemple. Et là, il s’agit qu’il soit le bon !

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