Dans un contexte de forte croissance et d’inflation, nous attendions des signes de reconnaissance pour les salariés d’EDF qui ont assuré la continuité d’approvisionnement d’électricité pour la nation dans cette période difficile de crise sanitaire.
La négociation salariale, qui a certes abouti à un accord unanime, a été mouvementée… Et il aura fallu batailler pour obtenir des mesures permettant de reconnaître le plus grand nombre de salariés, tous collèges confondus.
La négociation a permis d’arriver à un budget de 1,8 % d’augmentation individuelle au choix (AIC), auquel s’ajoutent une augmentation générale de 0,3 % du Salaire national de Base (SNB), décidée unilatéralement par les employeurs de la branche des IEG, et une enveloppe mécanique de 0,6 %, relative à l’évolution des échelons d’ancienneté, soit un total de 2,7 % toutes mesures confondues.
Nous rappelons que le SNB est le véhicule qui doit traiter les augmentations générales et compenser l’inflation, alors que les AIC sont des mesures qui doivent reconnaître l’investissement individuel de chaque salarié.
La proposition de 1,8 % d’AIC a été validée par les adhérents CFDT d’EDF SA, et donc conclue par un accord signé le 11 janvier. Celui-ci va permettre de reconnaître en moyenne un peu plus de 70 % des salariés d’EDF. A cela s’ajoute une mesure « bas salaires » pour les salariés ayant une rémunération principale inférieure ou égale à 25k€ annuels.
En complément de l’accord salarial, à la demande de la CFDT, la direction s’est engagée, lors de la dernière séance de négociation, à revoir l’intéressement 2021 (versé en avril 2022) s’il était en décrochage par rapport à la dynamique attendue.
En revanche, la CFDT a, d’ores et déjà, donné rendez-vous aux employeurs de la branche professionnelle des IEG pour la fin d’année afin que la prochaine négociation du SNB puisse compenser l’inflation 2021, et celle qui sera observée en 2022, dont les prévisions pour le premier semestre 2022 sont déjà au-dessus de 2,5% …