La société Arkema a récemment annoncé la suppression de 154 postes sur les 344 que compte le site de Jarrie, près de Grenoble, suite au redressement judiciaire de Vencorex. Car, plutôt que de proposer de reprendre l’atelier sel de Vencorex, de chercher un autre fournisseur, ou même de racheter la mine de sel en adaptant ses installations, Arkema préfère fermer la moitié de son site de Jarrie. Cette annonce a suscité une vive réaction parmi les salariés et les élus locaux.

Le 29 janvier, Carole Fruit, secrétaire générale du syndicat Dauphiné Vivarais, Laure Lamoureux, secrétaire fédérale, et Bruno Bouchard, délégué fédéral en charge de la Chimie, ont accompagné les salariés de Jarrie qui manifestaient devant le siège d’Arkema pour exprimer leur mécontentement et leur inquiétude face à cette situation. Les manifestants ont souligné l’impact social et économique de ces suppressions d’emplois, appelant la direction à reconsidérer sa décision et à trouver des solutions alternatives pour préserver les emplois locaux.

La FCE-CFDT se mobilise pour combattre cette casse sociale voulue par la direction d’Arkema et apporte son soutien à tous les salariés d’Arkema Jarrie, et plus généralement du bassin d’emploi grenoblois.