Les délégués de la liaison ont fait le point sur la préparation des prochaines élections dans les établissements. Ils ont aussi regardé le chemin que prend la négociation engagée sur les relations sociales.

Nul doute que la CFDT a eu raison de négocier et, voilà deux ans, de demander le référendum pour connaître l’avis de tous les salariés de l’entreprise sur l’accord de réduction du temps de travail. L’initiative a véritablement permis de mettre en route un processus de négociations qui n’a pas failli. Mais de ce courage la CFDT en a payé le prix fort en voyant partir des délégués qui ne croyaient ni au changement qui se profilait, ni à la perspective de conclure des accords. La vie a continué et la CFDT a su faire valoir ses points de vue lors des négociations qui ont suivi. Elle a su signer d’autres accords, mais aussi refuser les propositions qui étaient inacceptables, notamment celles présentées pour le dernier projet d’accord sur les salaires.

Au cours des prochaines semaines se dérouleront les élections des délégués du personnel et délégués des comités d’établissement. A Vannes, Cholet, Poitiers, Golbey ou bien encore à Clermont-Ferrand, à l’instar des résultats obtenus et de la progression constatée lors des élections prud’hommes, la CFDT doit y gagner en représentativité. La liaison a établi un plan d’action pour les équipes syndicales : tracts, affiches et rencontres avec les salariés. Elle propose en outre aux différents syndicats de la fédération concernés de s’impliquer dans la campagne électorale. Il s’agit de maintenir, mais surtout de développer la CFDT en gagnant des électeurs et plus encore en invitant les salariés à rejoindre la CFDT « Plus nombreux, nous serons encore plus forts ».

Autre sujet à l’ordre du jour de cette réunion de liaison : l’état de préparation des négociateurs pour la troisième réunion de négociation sur les « relations sociales ». Ainsi les délégués ont regardé avec intérêt le document réalisé par le groupe de travail paritaire. Il fait l’inventaire de ce que sont les instances représentatives du personnel et les différentes pratiques en vigueur en la matière. Ce sera là un point de référence pour toute revendication de droit syndical. Ce point est important, mais la CFDT insiste pour que soient définis la place et le droit des salariés en matière d’expression et de débat. C’est incontournable. Ainsi doivent aller les relations sociales pour ne pas en rester au seul aspect qui consiste en une diffusion unilatérale d’informations, qu’elles soient verbales, sur papier glacé ou bien encore électroniques.